vendredi 23 novembre 2012

2 ème tour des Elections Municipales


  Après une semaine de campagne électorale des plus mouvementée pour les 3 candidats en liste et leurs équipes, voici le verdict des urnes, au lendemain de ce second tour d'élections municipales : 


   Sur les 2902 électeurs inscrits dans les 3 bureaux, 1808 sont venus voter, soit 103 de plus qu'au premier tour, soit encore 62.3 %

* liste menée par Philippe MARULAZ,
Priorité Layrac  :                              427 voix,   soit 24.1 % des suffrages.

* liste menée par Patrick TORCELLO,
L'Union pour Layrac  :                      631 voix,   soit 35.6 %

* liste menée par Pierre PUJOL,
Continuons ensemble  :                    713 voix,   soit 40.2 %  ¤

* Suffrages nuls :                                37

C'est donc la liste menée par Pierre Pujol qui obtient la majorité des voix. 
Elle aura 19 conseillers dans le futur Conseil Municipal de Layrac.
5 conseillers pour la liste de M. Torcello
3 conseillers pour la liste de M. Marulaz. 

Nous vous donnerons, dans un prochain message, la composition plus précise de la nouvelle équipe  municipale ....


(¤ résultats publiés d'après l'ordre officiel des candidats déposé à la Préfecture)

lundi 19 novembre 2012

1er tour des Elections Municipales

     Comme vous le savez certainement, suite à des démissions en nombre de conseillers municipaux (conséquences de la gestion du dossier LGV et des décisions imposées à Layrac par la CAA) la population layracaise a été appelée aux urnes, dimanche 18 novembre 2012. 

Il s'agissait d'élire 27 nouveaux conseillers municipaux . 

A l'issue de ce premier tour de scrutin, voici les résultats : 

   Sur les 2902 électeurs inscrits dans les 3 bureaux, 1705 sont venus voter, soit 58.75 %

* liste menée par Philippe MARULAZ,
Priorité Layrac  :                              470 voix,   soit 28.9 % des suffrages.



* liste menée par Patrick TORCELLO,
L'Union pour Layrac  :                      586 voix,   soit 36 %



* liste menée par Pierre PUJOL,
Continuons ensemble  :                    572 voix,   soit 35.1 %     ¤



Aucune liste n'ayant la majorité, les Layracais devront donc à nouveau voter dimanche prochain, pour un 2nd tour de scrutin. 


(¤ résultats publiés d'après l'ordre officiel des candidats déposé à la Préfecture)

samedi 10 novembre 2012

Centenaire de KIRPY : retour aux origines de l'usine ...

     L'usine de fabrication de matériel agricole KIRPY, implantée sur notre commune,  fête cette année ses 100 ans
C'est pour nous l'occasion de remonter aux débuts de son histoire ...


      C'est sous l'impulsion d'André Garric que la société KIRPY voit le jour il y a donc 100 ans,  en 1912, sous le nom de "Manufacture de machines agricoles Kirpy". 
On raconte que le nom de Kirpy vient du diminutif du prénom de son épouse "Riquette" qui donna RIQ et du prénom de son fils "Pierre" qui donna PI. "Riqpi" fut ensuite inversé en "Kirpy" pour faire un peu américain, dans les goûts de l'époque ...
portrait d'André Garric
     Visionnaire et brillant homme d'affaires, fils de viticulteur layracais, André Garric a l'idée de s’intéresser au "cavaillon", c'est-à-dire à la bande de terre entre les rangs de vigne que ne peut labourer la traditionnelle charrue vigneronne, alors en vigueur. La  culture de la vigne étant à cette époque largement répandue dans notre région, il a l'idée de construire une charrue spéciale, la "décavaillonneuse". 
Il achète pour cela le brevet d'invention d'un agriculteur-inventeur, Jean-Baptiste Maïs (1865-1946) installé dans le Gers voisin, à Lagarde-Fimarcon, à une 20aine de km de Layrac.



Le brevet d'invention de Jean-Baptiste Maïs

Les premières charrues sont fabriquées dans l'atelier du serrurier layracais Pocq, installé dans la rue Mal-percée (actuelle rue Edmond Lalande). 
A cette époque, M. Pocq commençait en effet à se reconvertir dans la réparation des bicyclettes et avait modernisé pour ce faire son atelier de serrurerie. Il devint responsable de la production des charrues, qui étaient alors fabriquées au coeur du village. 
    Le succès de cette décavaillonneuse fut immédiat et il fallut très vite trouver un autre lieu de production.



     En 1913, André Garric s'installe donc en face de la gare, sur des terrains familiaux, près des anciens chais à vin de son père. L'usine n'a dès lors cessé de se développer autour de cet emplacement, qu'elle occupe encore aujourd'hui.

     La production commence ensuite à se diversifier et l'usine, outre les décavaillonneuses produit aussi des charrues brabants. 



En 1923 un incendie détruisit l'usine. A. Garric décide alors de la reconstruire en agrandissant. Trois nouveaux halls voient le jour, permettant l'installation des ateliers de forge, d'usinage, d'outillage et de montage.

Les nouveaux bâtiments de l'usine, vers 1925-1930



A SUIVRE ........



Cliquez sur les images pour les agrandir - Images non libres de droit.

Merci à Remy Constans qui m' a permis de réutiliser les matériaux récoltés ensemble lors de la rédaction de l'ouvrage :
Pays du Brulhois, La vie à Layrac :1900-1940 - éditions Loubatières