Après cette petite pause estivale, nous avons choisi de reprendre les publications sur ce blog par une "trouvaille patrimoniale".
Il s'agit plus précisément de la trouvaille que Monsieur D.R., habitant de Boé, a faite dans le grenier d'une demeure familiale, et qu'il est venu nous présenter au mois d'août, à l'occasion d'une des visites guidées de Layrac.
Nous sommes en présence d'une belle lithographie d'un format proche de l'A4. Le document ne comporte ni date, ni signature, mais l'on peut le dater, de par sa facture du XIXème siècle.
Bien que l'inspiration de l'artiste soit très libre, ou personnelle, on y reconnaît aisément notre ville de Layrac à ses deux clochers et à la masse imposante de son prieuré.
Cette représentation s'inscrit pleinement dans le mouvement romantique de l'époque. Le ciel est empli de nuages. Les arbres et la végétation prennent une vaste place. Un grand pin parasol occupe tout le côté gauche, à l'ombre duquel se tient un homme dessinant :
Peut-être une représentation de l'artiste lui-même?
Au centre, se dressent l'église et le prieuré, monumentaux et majestueux.
Il s'agit plus précisément de la trouvaille que Monsieur D.R., habitant de Boé, a faite dans le grenier d'une demeure familiale, et qu'il est venu nous présenter au mois d'août, à l'occasion d'une des visites guidées de Layrac.
Nous sommes en présence d'une belle lithographie d'un format proche de l'A4. Le document ne comporte ni date, ni signature, mais l'on peut le dater, de par sa facture du XIXème siècle.
Bien que l'inspiration de l'artiste soit très libre, ou personnelle, on y reconnaît aisément notre ville de Layrac à ses deux clochers et à la masse imposante de son prieuré.
Cette représentation s'inscrit pleinement dans le mouvement romantique de l'époque. Le ciel est empli de nuages. Les arbres et la végétation prennent une vaste place. Un grand pin parasol occupe tout le côté gauche, à l'ombre duquel se tient un homme dessinant :
Au centre, se dressent l'église et le prieuré, monumentaux et majestueux.
Les proportions des deux édifices ne sont pas exactes, surtout dans les élévations, néanmoins certains détails sont intéressants à relever ; Le dôme de l'église est par exemple entouré de ses 4 pots à feu, qui ont été enlevés lors de la campagne de restauration de 1933-35. La rosace de la façade parait occuper pratiquement tout l'espace. Or la rosace actuelle, plus grande que l’oculus d'origine, a été ajoutée lors de la campagne de remaniement de l'édifice de 1874.
Cela autorise à supposer que la lithographie est donc de la fin du XIXème.
D'autres détails méritent d'être examinés :
Au premier plan, par exemple, un ensemble de bâtiments qui n'existe pas à cet endroit là, témoigne de ce goût romantique de l'époque, pour les constructions d'inspirations religieuses ou antiques :
Sur le coteau de Bajolles, à peu près à l'endroit du pylône téléphonique actuel, trône une grande construction rectangulaire à étage:
Plus curieux encore, les bâtiments qui entourent notre clocher-porche. Une tour plus petite juste en dessous et un bâtiment surélevé, à toit pignon, à sa gauche.
Il semblerait que l'artiste ait reproduit de mémoire une vue de Layrac, de façon un peu approximative, tout en l'harmonisant à la sauce romantique.
Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'un document fort original et très intéressant.
Un grand merci à notre voisin boétien, monsieur D.R., pour nous l'avoir fait partager.
(vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
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